Miscelâneas
Naturopolis

Depuis qu’elle a reçu le titre de Patrimoine Mondial, la « Cidade Maravilhosa » (Ville Merveilleuse) a intégré la liste de taille  où se cottoient des oeuvres parmis plus de 900 sites remarcables du monde telles que les Pyramides d’Egypte et la Muraille de Chine. Le prix a été obtenu dans la catégorie Paysage Urbain. Ainsi, la ville compte parmis ses merveilles le Pain de Sucre, le Christ

Rédempteur et ses 170m de haut, la Forêt de Tijuca, le Parc de Flamengo et la plage de Copacabana, marquées par l’emprunte du paysagiste Roberto Burle Marx auteur des trottoirs aux motifs ondulés qui jouxtent Ipanema,  tout comme le jardin botanique et ses palmiers impériaux, l’Arpoador et l’entrée de la Bahia de Guanabara ayant retenu l’attention des cartographes des XVI et XVIIème siècle. Malgré l’urbanisatrion croissante, et les différents quartiers disséminés entre mer, montagnem et lagune la vile a gardé son environnement naturel . À Rio le paysage est à la fois la scène et le protagoniste, tout aussi bien que Rio est un paysage. En 1927, Le Corbusier a résumé cette symbiose en proposent une ville ceinture qui  embrassent les montagnes caractéristiques deRio, en alternant constructions humaines et paysages naturels. Les ville entremêlent les deux, mais parfois la ville fait disparaitre la trame naturelle. Mais à Rio le paysage reste le même, il fait partie de la vie des pauvres et des riches, du quotidien et de la vie publique.

Rio doit aujourd’hui se saisir de ses zones vertes, promouvoir la dépolution des cours d’eau, lagunes, plages, et articuler la ville formelle et informelle (favelas). Cela lui permettra de jouir de la relation entre ville et nature, de l’urbanité et de l’espace public dans tous les domaines, pour l’ensemble de ses habitants et non pas seulement pour un partie d’entre eux.

Après la remise du prix, l’enjeu est d’aider à modifier le comportement des citoyens (la société civile) et d’améliorer la gestion du pouvoir public (les gouvernants), tout en conservant l’ordre dans les rues et sur les plages. Pour une ville agréable à vivre pour tous, il faudrait une gestion efficiente et une « écologie existentielle ».

Le sommet mondial Rio+20 a montré les limites liées aux enjeux environnementaux à la merci du marché ou des gourvenements soucieuses de poursuivre le modèle de développement dominant. La logique du vert a était banalisée et réduite à une logique marchande, en détriment de l’aspect stratégique.

La demande croissante pour une justice verte doit trouver son modèle opérationnel pour des effets spatiaux et sur la vie quotidienne.

Dans ce contexte, la critique ontologico-politique acquiert tout son sens en joignant le vert (agenda environnementale) avec le rouge (lutte pour la justice sociale). Telle est  le mélange de couleur qui peint Rio comme tant d’autres villes latinoaméricaines.

Jorge Mario Jáuregui